Les acteurs de l’innovation en santé

publié le22.01.16

Parce que l’innovation en santé bouleversera la médecine de demain, le patient doit en être le cœur et rien ne saurait être conçu sans lui. C’est pourquoi les pouvoirs publics doivent permettre à tous - patients, usagers et associations de patients - de prendre part à cette révolution aux côtés des industriels, professionnels de santé, chercheurs, et opérateurs. Une multitude d’acteurs publics financent, animent, cadrent ou mettent en œuvre cette innovation au cœur de la Stratégie Nationale de Santé.

Les ministères

Les opérateurs publics

Les agences régionales de santé (ARS) contribuent à la diffusion des innovations au niveau régional, en lien avec leurs partenaires régionaux et les acteurs locaux de l’innovation au plus près des patients.
L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) est le seul organisme public de recherche français entièrement dédié à la santé humaine. Il conduit ses programmes de recherche avec les centres hospitalo-universitaires (CHU) ainsi que d’autres partenaires publics ou privés, comme le CNRS ou l’Institut Pasteur, etc.
L’ASIP santé (agence des systèmes d’information partagés de santé) développe une offre de produits et de services qui permettent de structurer et de développer la e-santé.
L’agence de biomédecine (ABM) contribue à l’innovation dans le domaine des greffes, de la procréation, de l’embryologie et de la génétique, en finançant des projets de recherche via 3 appels d’offre par an, en ouvrant ses données aux chercheurs et en encadrant le recherche sur le plan règlementaire.
L’établissement français du sang (EFS) dispose d’unités mixtes de recherche en partenariat avec les universités, l’INSERM et le CNRS. Il conduit des programmes de recherche en médecine régénérative, cancérologie, produits sanguins de culture et thérapie génique.
L’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) conduit des projets de recherche et traduit la littérature scientifique en termes sanitaires dans ses 3 domaines de compétence.
L’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) intervient sur le plan règlementaire et scientifique pour accélérer et sécuriser l’accès aux médicaments, aux produits biologiques et aux dispositifs médicaux.
L’institut national de promotion et d’éducation pour la santé (INPES) contribue à l’innovation en assurant sa mission à travers des outils de e-santé : forums de discussion, appli, réseaux sociaux, etc.
L’institut national de veille sanitaire (InVS) contribue à l’innovation via ses bases et ses outils de traitement des données.
La caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) est en charge de deux innovations majeures : le dossier médical partagé (DMP) et la base SNIIRAM de données dont l’accès sera bientôt ouvert aux startups dans le cadre du SNDS.
La caisse nationale solidarité pour l’autonomie (CNSA) finance des projets de recherche et des actions innovantes permettant de mieux accompagner les personnes âgées ou handicapées.
La Haute Autorité de Santé (HAS) contribue à la régulation du système de santé par la qualité dans les domaines de l’évaluation des produits de santé, des pratiques professionnelles, de l’organisation des soins et de la santé publique.
L’Institut national du cancer (INCa) est l’agence d’expertise sanitaire et scientifique en cancérologie de l’État chargée de coordonner les actions de lutte contre le cancer.
La Banque publique d’investissement (BPI) joue ainsi un rôle déterminant dans la redynamisation des territoires et investit dans le développement des secteurs d’avenir comme les écotechnologies, les biotechnologies et le numérique, mais aussi dans l’ensemble des filières industrielles et de service.